Tombé dans la marmite de la chanson dès son plus jeune âge, Georges Vidal a très vite ajouté des cordes à son arc (ou plutôt à sa guitare) pour vivre pleinement sa passion, aujourd'hui, d'auteur-compositeur, chanteur, violoniste et donc guitariste. À travers le concert intitulé « Escales », ce Sud-Tarnais investira la scène de la salle Gérard-Philipe, samedi, à 21 h, en compagnie de ses complices de toujours (tous enseignants, en parallèle) : Francis Bardou (accordéon), Luc Bernard (percussions), Olivier Pineau (basse, ukulélé, chant) et Stéphanie Salvignol (chant). Baptiste, fils de Francis, intégrera le groupe également. Depuis sa victoire au concours des Croches d'or à Castres, en 2004, Georges Vidal explore la tradition de la chanson à textes et l'ouverture aux mélodies de choix des quatre coins de la planète, avec ses amis, en instaurant un climat chaleureux pour un véritable moment de partage et un immanquable succès à chaque rendez-vous. Rencontre avec Georges Vidal, ex-prof de maths, passé des notes aux élèves aux notes de musique, avec bonheur !
À quand remonte votre passion pour la musique ? Et vos débuts dans la chanson ?
Il faut remonter loin… J'ai commencé par pratiquer le violon à l'âge de 10 ans, puis la guitare à l'adolescence, mais ma passion s'est vite révélée être le chant ! À l'époque, j'écoutais Claude François sur mon tourne-disque et j'ai toujours en mémoire, avec émotion, la photo de ce premier microsillon. Après, chez moi, on parlait catalan, j'ai commencé tout naturellement à chanter en catalan ou en français et pour mes débuts j'ai abordé un répertoire brésilien.
À quand remonte votre passion pour la musique ? Et vos débuts dans la chanson ?
Il faut remonter loin… J'ai commencé par pratiquer le violon à l'âge de 10 ans, puis la guitare à l'adolescence, mais ma passion s'est vite révélée être le chant ! À l'époque, j'écoutais Claude François sur mon tourne-disque et j'ai toujours en mémoire, avec émotion, la photo de ce premier microsillon. Après, chez moi, on parlait catalan, j'ai commencé tout naturellement à chanter en catalan ou en français et pour mes débuts j'ai abordé un répertoire brésilien.
Le concours des Croches d'or vous a donné un élan. Comment est venue l'idée d'y participer ?
J'ai participé spontanément la première fois avec «Amsterdam» de Brel… Puis, l'année suivante, c'est un concours de circonstances, quand mon ami Benoît, professeur de musique, m'a incité à me présenter dans la catégorie auteur-compositeur, avec «Les mains» et Paquita, une amie danseuse, a accompagné ce morceau à travers la danse. J'ai su, par une autre amie, assise juste derrière Eddie Barclay, président du jury cette année-là, en captant des commentaires, que c'était plutôt bon pour moi…
Comment avez-vous concocté le programme du concert du 16 février à Castres ?
Ce sont toujours des décisions communes. Comme nous sommes complémentaires, ça donne quelque chose de très éclectique.
Un aperçu du programme de ce concert ?
Il comportera (entre autres) un pot-pourri de Nougaro, puis d'Aznavour, une de nos compositions « Avec toi », avant d'aborder les « Escales » ; de « Bella Ciao », à « Hallelujah » de Léonard Cohen, « Georgia » de Ray Charles, « Bohemian Rapsody » de Queen, en passant par des chansons en occitan ou en catalan et un hommage à tous ceux qui ont passé la frontière en cette année anniversaire de la « Retirada » (80 ans). Nous reviendrons en France pour le final à travers « Lettre à France » de Polnareff.
Sur le plan de l'écoute musicale, quels sont vos chanteurs du moment ?
J'aime beaucoup l'écriture des textes et de la musique d'Yves Jamait, sinon, je suis fidèle aux valeurs, telles que Nougaro ou Brel !
À quel rythme jalonnez-vous vos concerts dans l'année ?
Tous mes musiciens et chanteuse exercent encore leur activité professionnelle, donc, nous ne nous produisons que 3 à 4 fois, annuellement, dans la région, mais en renouvelant constamment le répertoire, nous privilégions le travail de recherches.
Propos recueillis par Mireille Moley
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